Entretiens sur le métamorphismeCommission de Volcanisme
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L’observation élémentaire sur le terrain de quelques « minéraux index » (Barrow), comme les silicates d’alumine, hydratés ou non, ou les grenats, se révèle insuffisante pour comprendre l’histoire métamorphique d’une région. Ceci a conduit à introduire la notion de faciès (Eskola), qui lie la paragenèse observée à certaines conditions de température et de pression subies par la roche, indépendamment de la composition du protolithe. Nous avons vu également que ces conditions correspondent au moment où, en quelque sorte, la mémoire de la roche métamorphique s’est figée ; ainsi, elles s’inscrivent, pour une région métamorphique donnée, le long d’une courbe dans l’espace pression/température, courbe que l’on désigne par le terme de gradient du métamorphisme. Or, il est apparu qu’il y avait une grande variété de gradients. Heureusement, il est apparu aussi qu’il était possible de les rassembler en trois principales classes (Miyashiro), en utilisant la pression comme critère principal : - les gradients franciscains des hautes pressions,
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